La psychoéducation des troubles bipolaires ou de la schizophrénie 27 février
Par Claire Hédon
La psychoéducation des troubles bipolaires ou de la schizophrénie fait partie des recommandations internationales de prise en charge, mais reste encore marginale à l’heure actuelle en France, bien que cette thérapie innovante soit efficace et relativement peu coûteuse. Plusieurs études scientifiques ont démontré son efficacité : diminution du taux de rechutes dépressives et maniaques, diminution de la durée des hospitalisations et meilleure adhérence au traitement médicamenteux… Comment ça marche? Les médecins ont-ils accès à la formation? Et les patients au traitement?
Une carence en vitamine D liée à la schizophrénie 3 octobre
Un faible niveau sanguin de vitamine D chez les bébés pourrait augmenter le risque de développer la schizophrénie, selon une étude britannique publiée dans les Archives of General Psychiatry.
John McGrath et Darryl Eyles du Queensland Brain Institute ont analysé les niveaux sanguins de vitamine D chez des bébés danois. Ceux qui étaient nés avec des niveaux insuffisants de vitamine D avaient un risque 2 fois plus élevé de développer la maladie.
(…) http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=8101
Un seul gène pour la psychose et la créativité ? 19 octobre
« (…)Le Pr. Kéri affirme trouver ainsi une explication au stéréotype de l’artiste au bord de la folie, en donnant pour exemple la vie et l’oeuvre de Salvador Dali, Sylvia Plath, Attila József et Lajos Gulácsy. Un article publié dans Psychological Science a aussitôt attiré l’attention internationale, le compte-rendu paru le 16 juillet dans le New Scientist provocant 50 réactions postées sur internet en une seule semaine. (…) »
La neuro-imagerie révèlent que le cerveau des schizophrènes a changé de sexe 26 mai
Le 12 mai 2009
MONTRÉAL – Des études récentes de neuro-imagerie révèlent que le cerveau des schizophrènes a changé de sexe. Et la découverte de cette inversion sexuelle du cerveau pourrait conduire à de nouvelles thérapies pour soigner cette maladie mentale, a-t-on appris lundi, dans le cadre du congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas).
Source:
« Ainsi, nous avons étudié l’activation cérébrale des personnes atteintes de schizophrénie dans le contexte du traitement des émotions et de l’analyse cognitive. Les résultats sont étonnants. Quand nous présentons une photo triste à un homme atteint de schizophrénie de même que lorsque nous lui demandons de réaliser une tâche d’habilité spatiale, il démontre une activation cérébrale semblable à celle d’une femme en santé qui réalise les mêmes tests. Inversement, une femme atteinte de schizophrénie montre une activation cérébrale similaire à celle d’un homme en santé. »
Source: http://www.legislation-psy.com/spip.php?article2140
Schizophrénie : quelle limite à la prise en charge ? 26 décembre
Le Président, Nicolas Sarkozy, annonçait le 2 décembre dernier un plan de réforme de l’hospitalisation d’office. Sécurisation des hôpitaux psychiatriques, création de 4 unités pour malades difficiles (UMD) et de 200 nouvelles chambres d’isolement, « obligation de soins effective », dispositif de géolocalisation de certains malades, tel est le programme prévu dans ce plan auquel 70 millions d’euros devraient être consacrés. Si de nombreux psychiatres s’accordent sur la nécessité de réformer l’hospitalisation d’office, beaucoup rappellent la nécessité de ne pas confondre malade et délinquant.Entre protection de la Société, manque de structures d’accueil adaptées et réelle reconnaissance des questions de santé mentale, comment répondre aux attentes et aux problèmes de la prise en charge des malades psychiatriques en France ?
Schizophrénie: des chercheurs mettent en évidence des anomalies génétiques 11 août
31 juil. 2008
NEW YORK — L’absence de morceaux d’ADN bien spécifiques chez un individu augmente de façon spectaculaire le risque de développer une schizophrénie, selon les résultats de deux études internationales, qui pourraient contribuer à améliorer la compréhension et le diagnostic de cette maladie psychiatrique.
Les deux articles salués par des experts extérieurs à l’étude étaient publiés mercredi sur le site en ligne du journal Nature.
(…) « C’est formidable » pour la recherche fondamentale sur la maladie, a estimé le Dr Linda Brzustowicz, de Rutgers University. Mais elle a ajouté que, ces anomalies génétiques ne concernant qu’une toute petite fraction de la population schizophrène, il était encore trop tôt pour proposer la réalisation d’un test à grande échelle.
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5jouHLvY13KdkjJF8XSd_dXGtj6lw
Trouble bipolaire et schizophrénie: des manifestations d’une même maladie? 5 août
La schizophrénie et le trouble bipolaire (maniaco-dépression) ont en commun des symptômes affectifs (humeur) et psychotiques (1) (dans le cas du trouble bipolaire de type I pour ces derniers symptômes). Ces deux maladies ont aussi en commun certaines variations génétiques selon une récente recherche publiée dans la revue Biological Psychiatry.
Des recherches précédentes et cette dernière amènent certains experts à considérer la schizophrénie et le trouble bipolaire comme des manifestations d’une même maladie se situant différemment sur un continuum de symptômes affectifs et psychotiques (2).
(1) Les symptômes psychotiques désignent des symptômes indiquant une perte de contact avec la réalité tels que des idées délirantes et des hallucinations. Il n’y a pas de symptômes psychotiques dans le trouble bipolaire de type II. Ces symptômes ne sont pas toujours présents dans le trouble bipolaire de type I.
(2) À l’intérieur de chacun des deux diagnostics, il y aurait également lieu de distinguer des sous-types se situant différemment sur un continuum selon les symptômes.
Publié le 17 juillet 2008
Psychomédia avec sources:
Science Daily
Eurekalert
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http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=6123
Schizophrénie: une découverte génétique change l’approche des chercheurs 5 avril
« Utilisant de nouvelles techniques permettant de parcourir rapidement la carte entière de l’ADN humain, les chercheurs vérifiaient les variations rares perturbant le fonctionnement des gènes.
Ils ont identifié 53 mutations, 3 à 4 fois plus présentes dans le groupe des schizophrènes. Les mutations variaient d’une personne à l’autre mais étaient concentrées dans les gènes connus pour être impliqués dans le développement du cerveau.
Cette nouvelle façon de rechercher les liens génétiques ouvre la porte, explique Jonathan Sebat, auteur sénior de l’étude, à l’étude de mécanismes biologiques sous-jacents à la maladie.
Par exemple, une des mutations identifiées, déforme une protéine dont une fonction est de guider les neurones vers leurs places respectives durant le développement du cerveau. Une autre, change la forme d’une molécule qui transporte un important neurotransmetteur, le glutamate. Ces processus peuvent maintenant être explorés pour mieux comprendre la maladie. «
PsychoMédia avec source:
New York Times
Extrait d’un article Psychomedia (publier le 28 mars 2008)
Source