Classé sous Neuroleptiques par Redhae | 13 commentaires
Le 27 avril 2007, INVEGA™ (Palipéridone) obtient le feu vert du Comité européen des médicaments à usage humain pour le traitement de la schizophrénie.
Ce médicament administré par voie orale est tres proche de du Risperdal (rispéridone) , voir l’illustration ci-contre.
D’apres les informations que j’ai pu glaner sur le WEB , cette « nouvelle » molécule, n’est pas réelement revolutionaire pour ce qui est de la question des effets secondaires: ces effets sont sensiblement les memes que ceux du Risperdal (rispéridone).
Il me semble que Risperdal pourait bien tomber dans le domaine publique.
http://www.msf.org/petition_india/canada_fr.html
Classé sous Schizophrénie par Redhae | 25 commentaires
Voici un interessant article de presse qui traitre du sujet violence /schizophrénie :
Schizophrénie = violence: la fausse équation
Entretien avec le neuropsychologue Christian Joyal
Extrait:
()…on entend souvent dire au point de le croire que les personnes atteintes de schizophrénie commettent un nombre élevé de crimes. Pourtant, la réalité est tout autre. C’est la conclusion à laquelle est arrivé Christian Joyal, professeur au Département de psychologie de l’UQTR, lors d’une étude menée à l’Université d’Helsinki en Finlande et dont les résultats ont été publiés dans la prestigieuse Current Psychiatry Reviews.
()…Il y a des sous-groupes minoritaires de personnes souffrant de troubles mentaux graves, par exemple de schizophrénie, qui font régulièrement les manchettes pour des crimes commis. Cela a pour conséquence de les stigmatiser davantage et, à tort, les gens pensent que les schizophrènes sont plus violents que la population en général.»
()..Plus spécifiquement, en ce qui a trait au lien entre la violence et la schizophrénie, Christian Joyal précise que «jusqu’à 10 % des personnes schizophrènes peuvent avoir des comportements agressifs, ce qui est très peu en chiffres absolus.»
()..«Bref, rappelle le professeur Joyal, les statistiques démontrent qu’il y a environ 10 % des personnes atteintes de schizophrénie qui sont violentes; par contre, avec les résultats de l’étude, nous pouvons conclure que la moitié d’entre elles ne sont pas violentes à cause de cette maladie, mais bien parce qu’elles présentent un diagnostic de comorbidité, ce qui leur donne une prédisposition à la violence. Pour ce qui est de l’autre moitié, l’acte de violence dirigé envers un proche coïnciderait avec le fait que la personne est dans une phase de délire de persécution paranoïde.»
Source : http://entete.uqtr.ca/description.php?no_fiche=6288